Chère Journal Audrey,

J’ai compris quelque chose aujourd’hui. La vie n’est rien de plus qu’un film où chacun est à la fois le scénariste et l’acteur principal de son histoire. Je ne suis peut-être pas philosophe, mais il me semble que cela fait du sens. Chaque jour, chaque minute, chaque seconde des personnages entrent en scène et d’autres en sortent. Certains reviendront un peu plus tard, d’autres s’en vont pour toujours. Mais le cinéma, c’est plus que ça… Ce n’est pas le fruit du hasard si cela passionne autant les gens. Le cinéma fait rêver le monde. C’est comme si plus rien n’était impossible, mais ce n’est que des illusions. Et, au fond, c’est cela la vie; rien de plus qu’un assemblage d’illusions. À bien y penser, la vie est encore mieux que le cinéma, parce que, dans la vie, chacun est le propre scénariste de son histoire. Chacun peut se dessiner et se créer à sa façon. Chacun est libre d’être ou de ne pas être…

Il faut dire qu’une fois qu’on a compris cela, que tout n’est qu’illusions, il nous reste encore le choix de ne rien changer ou, au contraire, de tout changer. Ce n’est pas tant ce que j’espérais en m’enchaînant moi-même à ce monde d’apparences et de fausses réalités, mais il n’y a pas de demi-mesures dans ce monde et, une fois qu’on y est entré, il est presqu’impossible d’en sortir. Crois-moi, ce n’est pas parce que je n’ai pas essayé. J’aurais tellement voulu m’en sortir autrement, mais il arrive parfois que le scénariste se perde lui-même dans son histoire lorsqu’il ne la planifie pas bien… Je suis peut-être une actrice très talentueuse, mais je ne suis très certainement pas une aussi bonne scénariste. Et même si, à première vue, ma vie semble être une vie de rêve, c’est loin d’être le cas. Ne t’avais-je pas déjà mentionné que la vie n’était rien de plus que du cinéma…


Et si on commençait par le commencement, veux-tu? Comme si tu avais le choix… comme si tu pouvais me répondre… Je dois t’avouer que je n’ai jamais été de celles qui écrivent dans un journal. Je n’ai même jamais eu de journal et je ne sais pas combien de temps j’en aurai un. Je suppose que j’ai dû penser que ça pourrait être amusant, que ça pourrait m’occuper pendant les prochains jours.



J’étais nerveuse, pire même, j’étais terrifiée. Il faut dire que ce n’est pas tous les jours que l'on commence une nouvelle vie. Et si le plan ne fonctionnait pas comme prévu? Et si je n’arrivais pas là-bas à temps? Assise sur un banc, mon sac bien serré contre moi, j’attendais l’autobus qui me mènerait au port de la ville. Je n’en pouvais plus d’être assise là à ne rien faire. C’est d’ailleurs ce qui m’avait poussé vers cette boutique. C’était très différent du genre de boutiques que j’avais l’habitude de fréquentée, mais je n’avais pas le temps de jouer les difficiles. C’était seulement pour me divertir quelques minutes. Je t’ai aperçu alors que je sortais de la boutique. Un journal, rien de plus ordinaire. Un journal, pourquoi pas? Suivant mon impulsion, comme j’en avais l’habitude, j’étais à la caisse en train de payer.

« Hum… qu’est-ce qu’on est sensé faire avec ça, au juste? »

La caissière, devant moi, me regardais comme si je venais d’une autre planète. Pourtant, ma question me semblait plutôt banale. Ce n’est tout de même pas comme si je lui demandais de me prêter 100$, je voulais simplement qu’elle m’explique ce que l’on était supposé faire avec un journal intime. Elle avait le visage d’une fille que j’imaginais bien en train de couvrir d’encre les pages de son journal. D’ailleurs, je figurerais probablement dans le sien ce soir-là…

« Je veux dire… avec un journal… »

« Oh oui! Un journal… bien entendu. En fait, c’est plutôt simple tu sais. Tu dois le considérer comme s’il était une personne, je veux dire une vraie personne à qui tu confierais tout. Je te conseille de lui trouver un nom, le reste se fait plus facilement pas la suite. »

« Un nom… oui… bien sûr. Ah merde, mon bus! Voilà, gardez la monnaie. Merci pour tout! »


Où en étions-nous? Ah oui… au commencement. Le plus simple serait surement de parler de qui je suis. Ou plutôt, de qui j’étais… Mayaëlle Elena Lautner. Mayaëlle… Il y a des jours où je me dis que mes parents n’auraient pas pu me donner un meilleur prénom. Mayaëlle signifie illusion et ma vie n’est construite qu’avec cela… Je suis née à New York et y ai vécu toute ma vie jusqu’à aujourd’hui. Maintenant, je suis dans un bateau qui me mènera en Europe. Je quitte New York et je ne pense pas y revenir un jour. Du moins, pas avant plusieurs années. Mes parents ignorent tout de cela. Ils me croient parti étudier au Canada, mais j’avais besoin de partir et même le Canada n’était pas suffisamment loin. J’ai fais tellement de conneries ici, vécu tellement de choses dont je ne veux plus me souvenir, mais c’est impossible quand on reste ici. Chaque jour, tous ces lieux, tous ces gens me rappellent qui je suis et ce que j’ai fait. Je devais partir. Je devais partir pendant qu’il en était encore temps.



« Tu te sens prête? »

Stefan. Il était la seule chose qui m’empêchait de dire que je détestais New York. Et, même si ça lui déchirait le cœur lui aussi, il avait été si bon dans les dernières semaines, il m’avait tellement aidé à tout planifier.

« Oui, je crois. J’espère juste que je me souviens encore comment parler français…»

Lorsque j’étais jeune, mes parents et moi passions tous nos étés dans notre résidence secondaire en France. Je m’étais fait plusieurs amis là-bas au fil des ans et c’est comme cela que j’avais fini par apprendre à parler français. J’avais fait quelques cours à mon école à New York, mais l’idée de me retrouver seule à Paris me terrorisait un peu… Comme allais-je faire pour me retrouver et m’installer si je n’arrivais pas à me faire comprendre…

« Fais-toi confiance. Tu as toujours été douée pour parler français. Tu vas tous les charmer avec ton accent adorable. »

« J’ai un accent, tu trouves? »

« Oui. Enfin… moi je ne peux pas l’entendre, mais tu as l’accent new yorkais. Pour eux, tu auras un accent. »

« Oh… tu vas tellement me manquer! »

Il me serrait dans ses bras et j’aurais voulu y rester pour toujours.

« Tu dois vraiment y aller? »

« Stefan… »

« Je sais… C’est juste que ça va faire étrange ici sans toi. Je… j’irai te voir pour Noël. Et les vacances d’été aussi… »

J’aurais tellement voulu trouver les mots qu’il fallait pour chasser la détresse que je lisais dans ses yeux, mais je n’y arrivais pas. Et puis, ces larmes qui perlaient déjà à mes yeux… S’en était trop, je devais partir maintenant.

« Je dois y aller maintenant Stefan. »

« May, je t’en prie, ne fais pas ça. Ne pars pas. Ils finiront par oublier et, en attendant, je serrai là pour t’aider. »

« Ils oublieront peut-être Stefan, mais moi j’oublierai jamais. »

« May… je… je… »

Il ne trouvait plus les mots lui non plus, mais il était bien décidé à me faire comprendre ce qu’il essayait de me dire. D’un geste tellement doux qu’il en aurait fait frémir les plus endurcis, il avait posé ses lèvres sur les miennes. Les larmes coulaient sur mes joues sans qu’il ne soit possible de les arrêter. Je ne voulais pas le quitter, mais je n’avais pas d’autre choix.

« Mademoiselle Lautner, votre voiture est arrivée. »

Je n’oublierai jamais ce moment. Cette douleur atroce… Ah Stefan…


La première journée en mer s’était déroulée sans embuche. Il était difficile de faire autrement puisque je n’étais pas sortie de ma cabine de toute la journée. Je n’étais pas à ma place sur ce palace des mers. Tous les passagers semblaient si heureux, si fier d’être là ; moi, j’avais simplement hâte d’accoster en Europe. Je comptais les jours, les heures, les minutes, les secondes. Le temps semblait si long. Tout ce que je voulais était un moyen de transport pour me rendre de l’Amérique en Europe. Un bateau plus modeste m’aurait parfaitement convenu, mais Stefan avait insisté pour que je prenne celui-ci. Si je devais passer quelques jours en mer, autant que cela se fasse dans le confort, c’est ce qu’il avait dit. Je l’en remercierais surement plus tard, mais pour le moment, tout ce que je voyais, c’est qu’il m’était impossible de ne pas faire sortir l’actrice en moi. Les gens se seraient posé trop de questions à me voir ainsi. On m’aurait reproché de gâcher leur bonheur. Pourquoi ne pas avoir pris l’avion, tout simplement? Parce qu’il y avait beaucoup, mais alors là beaucoup, trop de risque pour que je ne tombe sur quelqu’un qui connaissait mes parents. Alors là, il aurait été impossible de savoir combien de temps il me restait avant ceux-ci n’apprennent où je me trouvais réellement. J’avais besoin de temps, juste pour m’installer et être certaine qu’ils ne me forceraient pas à revenir à New York. J’avais besoin de seulement quelques jours et j’aurais enfin 21 ans. Je serais majeure et libre et ils ne pourraient plus me forcer à faire quoique ce soit. Enfin… théoriquement…

Quelle galère… 18 jours en mer! Tu te rends compte? Bien entendu, le bateau s’arrête dans plusieurs villes en chemin et, si je n’avais pas l’intention de sortir au départ, mes plans pourraient bien changer… Certes, ce ne sont pas les activités qui manquent ici, mais je ne suis tout simplement pas d’humeur à me mêler à tous ces inconnus.

Après trois jours en solitaire passés dans ma cabine, sagement assise sur le balcon – et moi qui voulait une chambre modeste, je m’étais retrouvée avec un balcon… - à regarder l’océan Atlantique, j’en avais eu assez. Je ne pouvais pas rester ainsi à ne rien faire pendant 18 jours! Ça ne me ressemblait pas ; moi, qui avait toujours menée une vie bien occupée… J’avais donc commencé à sortir en-dehors des heures de repas. Je profitais un peu de la piscine et j’allais courir sur le pont supérieur tous les matins. Enfin… tous les matins… Ce petit cirque avait duré deux jours. Oui, deux jours. Ensuite, j’en avais eu assez de voir tous ces visages heureux. Le mien aussi était heureux, mais derrière celui-ci c’était une toute autre histoire. J’avais besoin d’une pause, alors je m’étais exilée de nouveau dans le confort de ma cabine. Il semblait cependant que j’en avais perdu quelques habitudes…



L’après-midi venait de commencer et plusieurs passagers étaient descendus du bateau pour visiter la ville de Grundarfjordur en Islande. Quant à moi, j’en avais profité pour faire la grasse matinée. Je sortais de la douche quand j'étais tombée face à face avec un fou à lier. Il était dos à moi et visiblement, il ne m’avait pas entendu. Dans sa main, il tenait… non, mais attends une minute! Il tenait mon journal!!! Ce cinglé était entré dans ma chambre sans ma permission et il allait lire mon journal!!

« Non, mais ça va pas la tête! Pour qui te prends-tu!? Entrer comme ça dans les cabines des gens! Et remets mon journal où tu l’as pris! »

Il me regardait à présent, l’air de ne pas savoir si tout cela était une blague ou non. Il dut comprendre par mon air que je n’étais pas du tout d’humeur à plaisanter, puisqu’il reposa mon journal sur la petite table à côté de mon lit. C’est à ce moment là que je compris… En voyant le plumeau dans son autre main. Il n’était pas un fou à lier, il était l’homme de ménage…

« Et moi qui croyait qu’ici au moins on ne se faisait pas crier dessus… »

« Oh my god… Je suis tellement-tellement désolée. T’es l’homme de ménage, eh? »

Il semblait soulagé de voir que je comprenais.

« Ouais, c’est ça. Je suis désolée mademoiselle. Je n’avais pas l’intention d’entrer sans votre permission, mais je ne savais pas qu’il y avait encore quelqu’un dans la cabine. Le papier n’était pas dans la porte… »

« Non-non, c’est moi qui doit m’excuser. J’étais certaine d’avoir mis le papier, alors j’ai cru… enfin… »

« …que j’étais un fou qui voulait lire votre journal? »

« C’est ridicule, pas vrai? »

« Pas tant que ça, je suppose. J’avoue m’être déjà demandé comment était la vie de la jolie jeune femme derrière la porte 1023. Celle qui voyage seule et qui ne sort pratiquement jamais de sa chambre. »

J’avais ri, de ce ridicule rire nerveux que je ne me connaissais pas. Il m’avait donc déjà remarqué… Il avait remarqué combien ma situation n’était pas normale…

« Oui, je… j’avais besoin d’un peu de solitude… »

« Nah, c’est bon. Vous n’avez pas besoin de vous justifier. En même temps, ça me fait moins de ménage à faire. D’ailleurs, je vais vous laisser tranquille, je repasserai plus tard. »

« Non, c’est bon. T’es pas obligé de partir. Même que, si t’arrêtes de me vouvoyer, je t’aide à faire le ménage. »

« Tu veux rire, j’espère? »

« Ah voilà! Ça sonne déjà mieux à mes oreilles. Et non, je ne rigole pas du tout, j’ai rien de mieux à faire, alors… T’as un linge pour moi? »



Alors voilà, depuis ce jour, nous avons notre rendez-vous quotidien où nous faisons du ménage tout en parlant. Ça fait du bien d’avoir un peu de compagnie. D’autant plus que ça ne m’engage à rien. Dans quelques jours, le bateau arrivera en Norvège et nous ne nous reverrons plus jamais par la suite. Et puis, il est beaucoup moins inquiétant que cet autre mec que j’ai rencontré un soir… Damon. Enfin, ce n’est pas qu’il est méchant. Non, c’est seulement qu’il me fait trop penser à quelqu’un que je connais et que je préfèrerais oublier. Quelqu’un qui semble intouchable, dans le genre je-me-fou-du-monde-entier. Toujours cet air si sûr de lui, ce sourire si arrogant et si charmeur à la fois. Cette envie irrésistible d’avoir tout ce qu’il n’a pas. Je le déteste. Je le déteste parce qu’il me fait penser à… À moi? Non, ce n’est pas possible. Je m’interdis de penser à cela. Lui et moi, on est totalement différent. Si-si, je te jure. Tellement différent… Oh my god… On est pareil…

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May ne cessera jamais de vous surprendre, elle qui possède l'art et la manière de passer d'un état émotionnel à un autre en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire ! Hypersensible et particulièrement féminine, elle est un mélange de femme-enfant, charmante, sensible, douce et féminine, et de maîtresse femme, conquérante, séductrice et entreprenante... une sacrée personnalité qui oscille entre timidité, effacement, dépendance, soumission et leur contraire. Ainsi pourra-t-on la voir tour à tour réservée et timide, intériorisée, ravie de passer inaperçue, puis pétillante, espiègle, enchantée d'être sur le devant de la scène et même plutôt effrontée, selon que l'ambiance dans laquelle elle se trouve est affective ou non... Elle oscille entre des phases d'hésitation et d'autres où elle est capable de tenter le tout pour le tout. C'est une affective qui a un grand sens de l'amitié. L'humour est une de ses caractéristiques, et elle s'en sert souvent, tout autant pour sauver la face lorsqu'elle est dans ses phases de haute tension nerveuse que pour plaire ou encore pour le plaisir de faire un bon jeu de mots. Charismatique, elle aime communiquer, plaire, séduire et possède un charme fou. Tout en ayant besoin d'une sécurisation affective, elle déteste la monotonie et apprécie l'aventure et les nouveautés. Enfin, la vie est un peu un jeu pour elle, mais comme dans tout jeu, il y a des règles à respecter et May a bien du mal à prendre des risques parfois. Surtout lorsque cela concerne l'intérêt des gens qu'elle aime... Elle a une forte personnalité et une tendance à être entêtée qui font qu'elle ne se laisse jamais marcher sur les pieds. Même si elle a l'air inoffensive, la jeune femme s'est se faire respecter. Elle passe la plupart de son temps à tente d'obtenir ce qu'elle n'a pas déjà et elle réussit plutôt bien. May a une joie de vivre contagieuse. Elle aime vivre de nouvelles aventures et découvrir de nouvelles choses, mais il faut parfois la pousser un peu.

Pour elle, la vie est du cinéma. Chacun se fait son propre film, crée l'image qu'il projette, alors il va sans dire que le cinéma occupe une place très importante dans sa propre vie. En fait, tout cela a réellement commencé alors qu'elle avait à peine 4 ans. Elle se faisait garder avec plusieurs autres enfants et leur gardienne leur avait fait faire une petite pièce de théâtre. Rien de bien spectaculaire, il l'avait seulement présenté devant leurs parents lorsque ceux-ci étaient venus les chercher. L'expression de fierté sur le visage de ses parents y était surement pour quelque chose, mais ce jour avait changé sa vie. À l'école, elle avait participé à tous les projets de théâtre et de cinéma. Elle était encore jeune et en connaissait déjà bien plus sur l'univers du cinéma que plusieurs adultes. Elle se plaisait à écouter non seulement les nouveautés, mais également les vieux films. Souvent, après avoir regardé un film, elle entrait dans la peau du personnage qu'elle avait préféré. Elle aimait pouvoir oublier tous ces problèmes et être quelqu'un d'autre. Toutefois, à force de jouer à être quelqu'un d'autre, nous finissons par en oublier qui nous sommes et notre vie ne devient qu'un gigantesque assemblage d'illusions. C'est ce qui lui était arrivé. Mayaëlle aime plusieurs acteurs et actrices. En effet, elle en admire plusieurs et pourtant, ils sont tous très différent les unes des autres, pour la plupart du moins... Elle admire Johnny Depp non seulement pour sa beauté, mais aussi pour sa capacité à interpréter des rôles si différents les uns des autres. Elle admire sa capacité d'être aussi crédible dans le rôle d'un pirate un peu déboussolé que dans celui d'un écrivain ou d'un fou allié. Jack Nicholson l'a également marqué avec son talent pour interpréter de ces rôles qui vous donnent la chair de poule. Parmi ces acteurs favoris, on retrouve également Jim Carrey, Ewan McGregor et Will Smith. Il ne faut pas oublier que de nombreuses actrices l'ont également marquées. Audrey Hepburn, Nicole Kidman, Sandra Bulluck, Jody Foster, pour n'en nommer que quelques-unes. Elle apprécie chacun de ceux-ci pour les émotions qu'ils lui ont transmis par leurs personnages. La liste des films qui l'ont marqués est encore plus longue, mais si elle ne devait en nommer qu'un seul... en fait, son choix changerait certainement à chaque jour. S'il vous lui demandiez aujourd'hui, elle vous répondrait probablement P.S. I love you.